Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 14:33

405941-mum-and-baby-crying.jpg

Avant la naissance de notre girafon, je pensais que l'arrivée d'un deuxième bébé était toujours beaucoup plus facile. Je m'imaginais qu'en tant que parents aguerris, expérimentés, nous serions moins perdus et moins inquiets. D'ailleurs, j'avais souvent entendu dire : "Le deuxième bébé, c'est beaucoup plus facile."

Mais lorsque notre deuxième bébé est arrivé (le girafon), j'ai changé d'opinion... Il faut dire que les premiers mois, c'était un bébé "qui pleure". Enfin, un bébé qui n'arrête de pleurer que lorsqu'il est au sein ou lorsqu'il dort, quoi! J'étais complètement prise au dépourvu.

Bon. C'est normal qu'un tout petit bébé pleure beaucoup.

Pourquoi mon bébé pleure?

Juste après la naissance, le nouveau-né doit s'habituer à une toute nouvelle situation :

- Il passe d'un milieu aquatique à un milieu aérien, et ressent la pesanteur.
- Sort d'un milieu à la température constante de 37 °C, pour découvrir une température instable.
- Il découvre la respiration, ses poumons s'ouvrent et se remplissent d'air.
- Il se met à digérer, ce qui entraine souvent des gênes intestinales, ou tout simplement une sensation étrange à l'intérieur de lui.
- Il découvre aussi les sensations de manque : la faim, la soif, la séparation avec le corps de sa mère.
- Il doit apprendre à téter, se nourrir.
- Il découvre la lumière, et la vue.
- Il entend les sons de manière franche.

Ce sont des bouleversements énormes, dont on ne mesure certainement pas toute l'ampleur. (Et pourtant, on est tous passés par là...)

De façon non exhaustive (Ce serait difficile de l'être..), le nouveau-né peut pleurer pour plusieurs raisons :

- Il a faim.
- Il a sommeil.
- Il a mal au ventre. (Les coliques sont fréquentes les premiers mois.)
- Il a mal quelque part (je pense par exemple aux bébés "blessés" lors de l'accouchement.).
- Il a un reflux gastro-oesophagien (RGO).
- Il est intolérant au lactose issu des produits laitiers consommés par sa mère. (IPLV)
- Il pleure pour se décharger, se défouler, libérer son énergie : les pleurs du soir.
- Il a besoin d'être rassuré, réconforté
- Il a un désagrément (froid, trop chaud, sa couche est pleine, il a besoin de roter,  ...)
- C'est un bébé aux besoins intenses. (BABI)
- Les pleurs ne sont pas expliqués.

(1)

Chez nous, c'était  un vrai problème :

Notre girafon pleurait vraiment trop pour que cela nous paraisse "normal". C'était un bébé qui ne faisait que pleurer lorsqu'il était éveillé. Le sein ne le calmait pas en dehors des moments où il avait vraiment faim, et il était quasiment impossible de communiquer avec lui. Il passait son temps sur moi, dans mes bras, dans l'écharpe, etc... je ne pouvais absolument pas le poser. Par moment, je me demandais si je n'allais pas devenir sourde à force de l'entendre hurler dans mes oreilles... La situation devenait vraiment difficile, et nous nous sommes mis à chercher une cause et une solution au "problème".


Il a peut-être un RGO (reflux gastro-oesophagien)?

C'est souvent ce que suggèrent les parents dont le bébé souffre ou a souffert de ce trouble. Il faut dire que c'est un problème assez fréquent, car le système digestif du bébé est encore très immature.

Du coup, je me suis renseignée sur les différents symptômes du RGO. Je suis tombée sur plusieurs listes faites par des parents dont l'enfant avait un RGO. Ils avaient rassemblés tous les symptômes qu'ils avaient observés chez leur bébé. 

voici cette liste :

1.) Signes digestifs : 

- Après deux ou trois semaines de vie, l'enfant devient grognon, irritable, semble anxieux.
- Régurgitations particulièrement douloureuses et survenant très loin des repas.
- Rots douloureux (grimaces, pleurs) et surviennent à tout moment de la journée, même à distance des tétées.
- Protrusion de la langue : l'enfant tire la langue en grimaçant, avec hyper salivation.
- Intolérance absolue à la position couchée, le bébé veut toujours être en position verticale.
- Douleurs digestives.
- L'enfant n'est jamais paisible entre les tétées : communication difficile voir inexistante avec les parents.
- Les douleurs sont plus fortes en fin de journée

2.) Difficultés alimentaires :

- L'enfant tête mal, comme s'il ne savait pas téter.
- Les repas sont pris en plusieurs fois : le bébé a faim mais cesse de téter rapidement.
- Le bébé est agité durant la tétée, se cambre, se jette en arrière et pleure.
- L'enfant semble mâcher un chewing gum entre les repas
- Intolérance aux aliments acides s'ils ont été introduits : jus de fruits, etc..

3.) Difficulté de défécation :

- Pseudo constipation : nécessite de "pousser" même pour des selles molles.
- Possibilité de constipation avec des selles vraiment dures.

4.) Signes respiratoires :

- Rhinite en permanence qui fait "ronfler" le bébé.
- Rhinopharyngite à répétition dès les premières semaines de vie
- Toux quinteuse, surtout la nuit.
- Impression que le bébé s'étouffe avec ses glaires.

5.) Hyper extension de la tête :

- Le bébé lance sa tête en arrière
- Peut avoir un torticolis.

Après avoir lu cette liste, j'ai trouvé que mon bébé avait énormément des symptômes décrits. Comme un peu tous les bébés lors des premières semaines de vie, il faut dire... Cela m'a donné l'impression que certains symptômes d'autres problèmes avaient été mélangés avec les symptômes typiques du RGO.

En effet, certains des symptômes décrits ici peuvent être également des symptômes de coliques du nourrisson. Ils peuvent également être des symptômes d'un RGO léger et physiologique, ne nécessitant pas forcément un traitement. Et ils peuvent aussi être la preuve d'un mal-être du bébé, mais pas forcément en lien avec un RGO.

Il est prouvé qu'énormément de bébés sont traités abusivement pour un RGO. Dans certains cas, les parents démunis face à leur bébé qui pleure cherchent absolument une cause et un traitement pour cet état qui leur échappe. Certains médecins vont dans leur sens et traitent leur bébé pour RGO. Cela calme l'angoisse des parents, on a mis un mot sur le problème, et on va faire une action : donner un médicament. Cela aboutit à ce que l'enfant prend des médicaments qui ne lui servent à rien, et qui peuvent avoir des répercussions négatives sur lui.

Le RGO nécessite réellement d'être traité seulement lorsqu'il est si douloureux que l'enfant cesse de s'alimenter et ne prend plus de poids, voir même commence à en perdre.

Bien-sûr, j'imagine que si le bébé pleure sans instant de répit à cause de ce problème, il faudrait également envisager un traitement pour son propre confort. Mais encore faudrait-il être sûr que la cause du problème est bien un RGO..

Attention donc à ne pas traiter abusivement son bébé..

Voici les signes que mon bébé présentait :

- Pleurs sans arrêt lorsqu'il était éveillé.
- Jamais paisible entre deux tétées, sauf endormi.
- Refus de la position couchée.
- Impossibilité de communiquer avec lui, trop "pris" par les pleurs.
- Douleurs digestives permanentes.
- Il regurgitait souvent, mais sans signe de douleur apparent au moment-même.
- Il tirait souvent la langue, mais sans grimacer.
- Gaz et rots très fréquents dans la journée.
- Hyper extension de la tête.

Franchement, on aurait pu croire à un RGO, non?? Eh bien cela n'en était pas un. Pourtant, mon bébé ne se sentait pas bien, c'est certain..

Grâce aux conseils de ma pédiatre, qui avait l'air de s'y connaître sur ce coup-là, je n'ai pas cherché à traité le girafon, qui prenait malgré tout cela suffisamment de poids.


C'est un BABI (un bébé aux besoins intenses)?

Alors là aussi, je me suis un peu renseignée.. Et voici ce que j'ai trouvé :

Le BABI est (1) :

- Hypersensible à son environnement, il sursaute souvent
- Exigeant : il donne un sentiment d'urgence à ses plaintes et ne se calme que lorsqu'il obtient ce qu'il demande.
- Intense : tous ses sentiments sont exacerbés, il ne pleure pas, il hurle.
- Imprévisible.
- Hyperactif.
- Il réclame le sein et les bras en permanence.
- Inépuisable.

Dans un premier temps, mon girafon était aussi effectivement comme ça. Donc je me suis dit : Ok, c'est peut-être un bébé aux besoins intenses. Mais en même temps, il avait tout le temps mal au ventre, c'était flagrant. La faute aux coliques du nourrisson??

Je tiens à dire que même s'il s'avère qu'un bébé est effectivement un "BABI", il faut tout de même toujours chercher s'il n'y a pas une cause particulière, physiologique ou non,  à des pleurs intenses.

J'ai aimé ce passage, trouvé sur un blog dédié aux BABI :

"C’est une catégorie de bébé qui demande sans arrêt de l’attention. Si vous avez fait la démarche de vous renseigner à ce sujet, c’est que vous aviez des raisons de le faire, rien que le fait de vouloir chercher une solution signifie que vous avez à faire à un bébé aux besoins intenses.

D’autres parents sont dans le même cas que vous, quel soulagement !

Attention toutefois, ne vous reposez pas sur vos lauriers, un enfant ne pleure pas sans raison. Il ne hurle pas sans raison. Il ne s‘empêche pas de dormir sans raison. Il ne vous empêche pas de prendre votre minimum de repos vital par pur plaisir, ou parce qu’il est hypersensible ou de nature maussade. Non. Il y a une cause à son comportement et il vous crie de l’aider." (2)

Les coliques du nourrisson :

Là aussi, j'ai fait mes petites recherches..

En gros, les causes sont inconnues d'après les experts de la santé publique. Cela peut durer jusqu'à l'âge de 5 mois. Ma pédiatre me disait que d'après elle, les bébés n'avaient pas mal lors des coliques, d'après elle, ils sont simplement contrariés par une gêne et protestent. Elle me conseillait donc d'expliquer au girafon qu'il était en train de digérer ou de faire caca... 

Enfin, en voyant mon bébé se tordre de douleur en poussant des cris perçants, je voyais clairement qu'il souffrait et je n'ai pas tenu compte de sa remarque disant qu'il n'avait pas mal.

Globalement, les symptômes des douleurs digestives sont les suivants :

- Le bébé pousse des cris perçants.
- Son visage est crispé et rouge.
- Il se tord et se débat.
- Il agite ses jambes, les tend brusquement puis les replie.
- Il émet souvent des gaz ou des selles dans ces moments-là, qui peuvent sentir l’œuf.
- Rien ne le calme.

On attribue souvent les coliques du nourrisson à une immaturité du système digestif. Une diététicienne de la maternité dans laquelle je travaillais m'avait dit que les gaz provenaient de la fermentation des éléments non digérés qui transitaient dans les intestins. D'après elle, les éléments contenus dans le lait maternel étant déjà digérés par la maman, ce qu'elle mangeait n'avait pas d'incidence sur le transit du bébé.

Est-il intolérant au lactose issu des produits laitiers de vache?

Cependant, j'ai vu que beaucoup de mamans affirmaient d'expérience que le fait d'enlever certains aliments de leur alimentation améliorait la digestion de leur bébé. Et en particulier, en supprimant le lactose contenu dans les produits laitiers de vache.

BarbeDrue m'a demandé d'arrêter les produits laitiers de vache pendant une semaine. Au départ, j'étais vraiment très réfractaire.. J'aime énormément les produits laitiers. Je pourrais en manger toute la journée. Ca m'a paru un sacrifice énorme, et j'étais persuadée que c'était complètement inutile.

Et pourtant... Une fois mes aprioris dépassé et l'expérience tentée, il s'est avéré que c'était bien ça..

Avec le girafon, c'est très très facile à démontrer.. Il suffit qu'un matin je boive deux verres de lait, ou que je mange deux fromages blancs... La suite est toujours la même : l'après-midi et la nuit suivantes sont terribles. Bébé crispé et qui n'arrête pas de crier. Nuit entrecoupée de pleurs... Rien de tel comme motivation pour stopper les produits laitiers!

Peu de temps après, j'ai aussi pris conscience de toutes les polémiques autours des produits laitiers, et je pense que c'était plutôt une bonne chose pour moi de passer par tout ça pour me réveiller à ce sujet-là. (cf : Alimentâtonnements ... )  

Bref. Voila. J'ai enfin trouvé le réel problème. Mon bébé ne supporte pas le lactose issu du lait de vache.

Voici un extrait d'un témoignage trouvé toujours sur le blog spécialement dédié aux "BABI" :

" Danièle Starenkyj a une théorie qui dit que si les mères qui allaitent ne consommaient aucun Produit Laitier issu de la Vache, leurs bébés n'auraient pas de coliques. Ça me parait gros, et pourtant, qui sait comment aurait été notre vie à ce moment-là si on avait déjà mis le doigt sur l'intolérance de notre fille?" (2)
    
Si vous vous poser la question et que votre bébé est allaité à 100 %, voila comment procéder très facilement pour savoir si c'est bien le cas :

1.) Pendant une semaine, supprimez complètement les produits laitiers de votre alimentation (vache, brebis, etc...). Soyez très stricte à ce sujet.

2.) Au bout de la semaine, faites le bilan : mieux, ou pareil?

3.) Continuez la diète encore une semaine supplémentaire.

4.) Après cette deuxième semaine passée, réintégrez brutalement et en grande quantité les produits laitiers. Par exemple, buvez d'un coup deux verres de lait. Puis, observez. Votre bébé allait beaucoup mieux et se tord de nouveau de douleur pendant toute la journée?? Il est probablement intolérant au lactose issu des produits laitiers que vous consommiez.  

Et si vous supprimiez complètement les produits laitiers de votre alimentation le temps de l'allaitement? Votre vie et celle de votre bébé pourrait bien s'en retrouver changée. C'est ce qui s'est passé pour notre girafon. :)

Pour conclure :
   
Le diagnostique de RGO est trop souvent posé, et trop de bébés sont traités abusivement. Il faut garder à l'esprit que les médicaments peuvent avoir des répercussions négatives.

On ne devrait traiter un bébé pour RGO seulement dans le cas où il cesserait de s'alimenter et de prendre du poids. Dans le cas où le bébé pleure sans pouvoir se calmer tout en prenant du poids, il faudrait certainement aussi traiter le RGO, à condition d'être sûr qu'il s'agit bien de ce trouble.

On devrait aussi peut-être commencer par une solution sans aucune répercussion négative : Supprimer les produits laitiers de l'alimentation de la maman allaitante pendant une dizaine de jours, pour voir si un changement positif se produit. Il est possible de combler les besoins en calcium avec d'autres aliments. (voir : Alimentâtonnements ...

Dans le cas de coliques du nourrissons très intenses et qui durent, on devrait vraiment faire le test de supprimer momentanément les produits laitiers de l'alimentation de la maman qui allaite. Au départ, j'étais très réfractaire et je ne croyais pas du tout à cette solution. Mais suite à mon expérience, je me rends compte que c'est vraiment quelque chose à essayer. Cela peut faire toute la différence.

Voilà, bonne suite à toutes et à tous, en espérant vous avoir donné quelques pistes susceptibles de vous aider à aider votre bébé...

PS : Merci à toutes celles et ceux qui auront lu l'article en entier, et compris le propos principal, et désolée pour certaines erreurs de formulation, que j'ai corrigées par la suite... ;)


NOTES :
  
(1) : J'ai choisi de supprimer la partie liée aux problèmes des premiers jours, car j'ai réalisé après coup qu'elle n'était pas vraiment en lien avec la problématique principale de l'article. C'est pourquoi les commentaires sembleront peut-être hors contexte à présent.
(2) : source : cote-momes.com
(3) : leblogdesbabi.blogspot.fr

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 00:09

P1090537.JPG 


Mon bébé a un peu plus de 5 mois.. Autant dire que ça fait un moment que j'ai commencé cet article, dans lequel je voulais faire une compilation de toutes les démarches à faire après une naissance. (En particulier pour les mamans prenant un congé parental.) Et vous savez quoi?? Je ne suis pas encore arrivée au bout de toutes mes démarches!!!

Mais bon. J'espère que pour vous, ce sera plus simple! ;)

L'annonce de la naissance :

Les premiers jours qui suivent la naissance, on a parfois l'impression de devoir passer son temps à l'annoncer partout, et par tous les moyens, je trouve. Pour ne pas s'y perdre, un bref récapitulatif :

Le jour de la naissance, en général, on annonce de plusieurs façons :

  • appel téléphonique pour les plus proches
  • envoi d'un sms avec ou sans photo
  • mail groupé avec quelques photos    

 

Déclaration officielle de naissance :

  • A la mairie du lieu de naissance, dans les trois jours qui suivent la naissance.    

 

Pour cela, il est nécessaire de ramener le certificat de naissance remis par l'hôpital ou la sage-femme et le livret de famille. On vous donnera ensuite le livret de famille mis à jour ainsi que quelques actes de naissance, que vous pourrez envoyer lors des autres déclarations de naissance de votre enfant. On peut également envoyer des photocopies du livret de famille à certains organismes.

Ensuite, ne pas oublier : 

Le premier certificat de santé de l'enfant qui doit être fait avant le 10ème jour de vie et envoyé au médecin conseil de la CPAM. (Souvent, c'est la maternité qui s'en charge)

Déclarer la naissance aux organismes suivants :

  • Employeurs des deux parents.
  • Comités d'entreprise des deux parents (certains comités offrent des cadeaux de naissance).
  • Sécurité sociale des deux parents, avec demande d'affiliation au numéro d'assuré.  lettre type de déclaration de naissance à la sécurité sociale
  • Mutuelle des deux parents (dans certains cas, on bénéficie d'une prime à la naissance) avec demande d'affiliation chez l'un des deux parents. 
  • CAF
  • Aux impots dans la prochaine déclaration.
  • Ambassade ou consulat pour les doubles nationalités.    

 

Eventuellement prévoir des faire-parts pour la famille, les amis, etc... (C'est l'occasion de revérifier son carnet d'adresse! ;))

A la fin de votre congé maternité, vous avez éventuellement droit à un arrêt maladie pour suite de couches pathologiques, de 4 semaines. Certains employeurs acceptent aussi un arrêt de travail de 4 semaines également lors de l'allaitement maternel, à la place des suites de couches pathologiques.

Si vous faites partie de l'APHP, et que vous avez un arrêt de travail de 4 semaines supplémentaires (pour allaitement ou pour suites de couches pathologiques), vous aurez  un rendez-vous fixé par la gestion du personnel avec le service de la médecine statutaire, pour valider ou non l'arrêt.

Puis, à la fin du congé maternité, vous devez vous rendre à la médecine du personnel pour vérifier votre aptitude...

En cas de congé parental :

Pour le premier enfant :

Prévenir votre employeur ainsi que la CAF.

Pour l'employeur : Lettre type de demande de congé parental

La CAF vous enverra des documents à remplir : déclaration de situation, et demande de complément de libre choix d'actvité dès le premier enfant.

Votre employeur vous enverra par la suite un arrêté de congé parental à signer et à lui renvoyer, avec un exemplaire à garder.

Il faut également prévenir la sécurité sociale en lui envoyant une copie de l'arrêté de congé parental.

Pour le deuxième enfant, si vous êtes déja en congé parental : 

Congé maternité :

Vous avez tout de même droit au congé maternité!  Donc 16 semaines de votre salaire de base en tout, 6 semaines avant la naissance (date d'arrêt légal), et 10 semaines après la naissance.

Pour pouvoir en bénéficier, il faut envoyer à la sécurité sociale ou à votre employeur (selon votre régime de sécurité sociale) un certificat médical précisant la date d'arrêt légal ainsi que la date prévue d'accouchement.

Ensuite, vous pouvez également bénéficier de 4 semaines d'arrêt de travail pour suites de couches pathologiques ou pour allaitement (certains employeurs acceptent un congé pour allaitement, mais pas tous..), période durant laquelle vous percevrez encore votre salaire.

Congé parental et allocations familiales :  

Durant le congé maternité, le congé parental est momentanément interrompu. Il faudra en refaire la demande à l'employeur et à la CAF, et suivre à nouveau la même procédure que lors de la première demande de congé parental. 

En plus de cela, la CAF vous demandera de lui faire parvenir une attestation de votre employeur avec les dates de début et fin du congé maternité. Si ce n'est pas déja fait, il vous faudra également envoyer avec cela les photocopies des arrêtés de congé parental pour les années précédent la naissance de votre deuxième enfant, accompagnés par une lettre précisant qu'il s'agissait d'un congé sans solde. (1)

NOTE :

(1) : Je n'ai pas encore fini toute la démarche, je complèterai peut-être encore un peu au fur et à mesure.. C'est fou comme personne n'arrive à bien me renseigner d'un coup. J'ai l'impression d'être la seule neuneu à avoir pris un congé parental de deux ans entre la naissance de mon premier enfant et du deuxième, tout le monde a l'air de tomber des nues.

Et je parle du personnel même de la CAF : une des secrétaires que j'ai eu au téléphone ne savait même pas qu'on pouvait prendre un congé parental sans solde de plus de 6 mois auprès de son employeur après la naissance de son premier enfant. Elle confondait l'allocation qu'on peut avoir pendant le congé parental, et le congé parental lui-même...



Photo : prise par May en septembre 2012 dans la chambre. 

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 13:55

MOSK

A prendre en compte :

Les différents avis et sunnah que je donne ici sont tirés de l'école Shafiite, sauf certains pour lesquels je précise le madhab. Je ne rentre pas dans les détails, il faut plutôt voir ça comme un petit aide-mémoire. 


Du côté de la maman :


L'accouchement :

L'accouchement en soi (la sortie du bébé), nécessite de faire le ghoussoul pour reprendre la prière, dans le cas où il n'y aurait pas de lochies.

Les lochies :

Tout comme pendant les règles, la femme ayant des lochies (saignements post accouchement) doit s'abstenir de plusieurs activités religieuses :

 

  • Le jeûne
  • Les 5 prières journalières et les prières sunnah
  • La prosternation liée à certains versets du Coran
  • Le fait de toucher le Coran
  • Le fait de réciter le Coran, sauf si c'est dans le but d'apprendre ou de protection (tahsin)
  • Certains actes du pèlerinage

Elle doit également s'abstenir d'avoir des rapports sexuels avec son époux.

Traditionnellement, on estime la durée moyenne des lochies à 40 jours, durant lesquels la jeune accouchée reste généralement au repos chez elle et reçoit l'aide de sa maman ou d'une femme proche pour la gestion du foyer. (C'est la durée maximale des lochies selon certains avis juridiques.)

Cependant, la durée des lochies est très variable d'une femme à l'autre. Selon l'école Shafiite, le minimum des lochies est l'équivalent d'un "crachat", et la durée maximum est de 60 jours. Si les saignements dépassent ce nombre de jours, ils sont considérés comme du sang maladif.

Une fois les lochies terminées, la femme doit faire son ghoussoul (ablution rituelle) et reprendre les activités religieuses qu'elle avait temporairement interrompues. Les prières écoulées durant les lochies ne sont pas à rattraper, par contre le jeûne de Ramadhan devra être rattrapé au cours de l'année qui suit.

L'allaitement :

Il est sunnah d'allaiter le bébé durant deux années. Ceci n'est donc pas obligatoire, mais recommandé. 

Attention au don de lait : Lorsque l'on donne son lait à un bébé autre que le sien, selon une certaine quantité de lait ingérée (voir selon les avis juridiques), le bébé devient un enfant de lait de la femme qui a donné son lait. Cet enfant ne peut donc pas épouser les enfants de sang de cette femme, qui sont devenus ses frères et soeurs de lait.

L'Islam n'interdit pas le don de lait, mais il est important de savoir à qui on le donne, pour des raisons de filiation. Or, en France, le don de lait au lactarium pour les prématurés est anonyme, ce qui pose problème à ce niveau-là.

Du côté du bébé :

Les différents usages concernant le bébé cités ici sont des sunnah. C'est-à-dire qu'il est recommandé de le faire, mais pas obligatoire. D'autre part, ces usages varient d'une école à une autre. Comme je l'ai dit plus haut, je parle ici d'avis Shafiite.

Les sunnah du jour de la naissance :

1.) Le papa récite le adhan (appel à la prière) dans l'oreille droite de son enfant. En théorie, ça devrait être la première chose que le bébé entend à son arrivée, mais cela peut être aussi un peu différé, le temps des soins au nouveau-né par exemple.

2.) Le papa récite l'iqama dans l'oreille gauche de son bébé.

3.) Le tahnik : Une personne pieuse mâche une datte et en frotte les gensives du nouveau-né. Ce geste a pour but symbolique de souhaiter que Allah donne un comportement doux et "sucré" à cet enfant.

Les sunnah du 7ème jour :

1.) Il est sunnah de donner le prénom du bébé ce jour-là. Le prénom doit avoir une belle signification, être un beau prénom.

2.) On rase la tête du bébé, puis on donne l'équivalent du poids des cheveux en or ou en argent aux pauvres.

3.) Al Aqiqah : Le sacrifice. Pour un garçon, on sacrifie deux agneaux, pour une fille un agneau. On donne un tiers de la viande aux pauvres, un tiers à la famille et aux amis, et on garde le dernier tiers pour soi. Un agneau pèse en moyenne 20 kg, et cela coûte environ 200 euros. Bien sûr, c'est également une sunnah, et cela concerne ceux qui en ont les moyens.

Il est sunnah de faire Al Aqiqah le 7ème jour de vie du bébé, ou le 14ème jour, ou le 21ème jour. Sinon, il est possible de le faire aussi plus tard, au cours la vie de l'enfant.

La circoncision :

Par la suite, on peut également faire la circoncision pour le petit garçon. Il n'y a pas d'âge précis pour procéder à la circoncision, mais d'après mon expérience, le plus tôt est le mieux. A savoir : La circoncision est une obligation dans plusieurs écoles (dont l'école Shafiite), mais selon l'école Malikite, il s'agit d'une sunnah, donc simplement recommandé, mais pas obligatoire.

Avant de faire une circoncision, il faut faire un bilan de l'hémostase, pour vérifier la capacité de coagulation du bébé, ceci afin d'éviter tout risque hémorragique. Le mieux est de passer par un médecin pour la circoncision, qui est quand même une petite chirurgie.

Certains savants malikites recommandent d'attendre l'arrivée des premières dents avant de procéder à la circoncision. Ils estiment qu'avant cela, le bébé est encore très fragile, et qu'il vaut mieux lui laisser un peu de temps. Je ne connais pas l'avis Shafiite à ce sujet.

Et Allah est Le plus Savant.


Vous aimerez peut-être :

Hygiène intime après l'accouchement, conseils d'infirmière     


Photo : Prise par May à la Grande Mosquée de Paris, juin 2009. Retravaillé par BarbeDrue. (merci!)

Partager cet article
Repost0
8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 22:51

 

P1010182.JPG 
- Article mis à jour le 17/12/2019
-

Etant donné que j'ai travaillé pendant 2 ans en suites de couches, je suis assez calée sur ce sujet.. Comme c'est un sujet un peu intime et qu'on n'en parle pas forcément très facilement, j'espère que ça vous aidera!

SLIPS FILETS OU CULOTTES JETABLES? CONSEIL DE PRO :

Je vous conseille d'acheter une dizaine de slips filet jetables.



On les trouve par paquets de cinq. Bien-sûr, ce n'est pas très sexy, mais vous serez beaucoup plus à l'aise dedans pour les jours qui suivront votre accouchement. En particulier si vous avez quelques rondeurs, si vous avez eu une césarienne, si vous avez une épisiotomie, ou une déchirure importante.

En général, on en a dans le service de suite de couches, mais il peut arriver qu'on en manque. Je ne sais pas si c'est le cas de toutes les maternités, mais chez nous, ça arrivait assez souvent. (Vive les économies budgétaires demandées par le gouvernement!! Mais bon, c'est un autre sujet..) Du coup, on gardait les slips filets plutôt pour les mamans qui avaient eu une césariennes. Les autres devaient donc se débrouiller par leurs propres moyens..

Quand j'ai accouché dans ma maternité, j'avais prévu le coup en emmenant avec moi un paquet que j'avais acheté chez carrefour. Mais cette fois-ci, le service n'était pas en rupture de stock!! :)

Evitez si possible les culottes jetables de ce genre-là :

 

1.jpg 

La plupart les patientes que j'ai vu avec ça s'en plaignaient et ont préféré ne pas les utiliser.

- Elles ne sont pas assez élastiques, donc ne s'adaptent pas aux mouvements et à la morphologie.
- Elles sont très mal taillées, semblent trop petites, même en très grande taille.
- Si vous avez une césarienne, l’élastique de la culotte passera juste sur votre cicatrice.

Là, j'ai mis une photo de la marque bébé confort, mais c'est valable pour les autres marques également.

PROTECTIONS HYGIENIQUES :

Prévoyez des serviettes hygiéniques maxi-nuit pour la première semaine qui suivra votre accouchement, puis des serviettes un peu moins absorbantes pour la suite. Les saignements post accouchement, autrement dit les lochies, peuvent durer plusieurs semaines.

Il faut éviter les tampons hygiéniques pendant au moins 6 semaines après l'accouchement, le temps que le col de l'utérus se referme complètement.

LES LOCHIES :

Comme je l'ai dit ci-dessus, les lochies sont les saignements normaux qui suivent l'accouchement. Certaines femmes en ont à peine, mais la majorité des jeunes mamans ont des lochies assez abondantes la première semaines, puis des saignements plus légers qui peuvent durer encore 4 à 6 semaines.

A savoir :

  • Les lochies peuvent s'arrêter, et puis reprendre. C'est normal. (Il ne s'agit pas du retour de couches.)
  • Si vous allaitez, vous aurez peut-etre la sensation de saigner plus abondamment lorsque votre bébé est au sein. C'est normal.
  • Les premiers jours, les lochies peuvent être rouge vif, noires, et toutes les variations de couleurs brunâtres intermédiaires.
  • Par la suite, la couleur devient diluée, jaune, orange, rose.  
  • Une odeur très forte et très désagréable des lochies est un signe d'infection. Il faut consulter!

 

EN CAS D'EPISIOTOMIE OU DE DECHIRURE :

Ayez une hygiène irréprochable.

Pour favoriser la cicatrisation, changez très souvent de protection hygiénique, afin de garder la cicatrice le plus au sec possible.

Faites une petite toilette intime après avoir été à la selle, ou si les saignements sont très abondants.

Un truc qui peut aider pour la cicatrisation : La teinture mère de calendula. On peut l'acheter sans ordonnance en pharmacie. Deux utilisations possibles :

1.) Prendre un récipient entre 0.5 et 1 litre. Mettre un fond de teinture mère de calendula. Ajouter de l'eau tiède. Puis, lorsque l'on urine, verser ce mélange pendant le pipi. Cela dilue l'urine et donc diminue la sensation de brûlure, et cela favorise la cicatrisation. (1)

2.) Diluer un peu de teinture mère de calendula dans un peu d'eau, et en imprégner des compresses stériles qu'on applique directement sur la zone à cicatriser. (2)

Sachez que la cicatrisation sera particulièrement douloureuse aux alentours du 5ème jour. N'hésitez pas à prendre de l'arnica 15 CH et/ou du paracétamol ce jour-là (c'est mieux que rien du tout), et restez tranquille à la maison.  

Si vous avez un point de suture qui vous parait particulièrement serré (trop) et douloureux, n'hésitez pas (et surtout, n'attendez pas) pour le faire contrôler à la maternité où vous avez accouché. Si vous attendez trop et que la cicatrisation se termine sur un point trop serré, cela peut rester douloureux et poser problème pour la suite.

En général, les fils utilisés pour les sutures sont résorbables et tombent tous seuls. Il est possible que vous en retrouviez dans vos sous-vêtements, ou pas..

PRODUITS POUR L'HYGIENE INTIME :

 

Le mieux, c'est un savon de marseille ou un savon d'alep, sans parfum, et composé essentiellement d'huile végétale.

 












 

TOILETTE INTIME :

Prévoyez une bouteille vide ou un autre récipient qui verse bien que vous laisserez avec votre savon intime près des WC. Cela vous permettra de faire facilement une petite toilette intime directement aux toilettes, après avoir eu des selles ou un écoulement de lochies important.

POUR EVITER LES INFECTIONS UTÉRINES :

Pendant les 6 semaines qui suivent l'accouchement le col de l'utérus n'est pas complètement refermé. Pour limiter les risques infectieux, évitez :  

  • Les bains (piscine, mer, bain)
  • Les tampons hygiéniques
  • Les douches vaginales

 

Les rapports sexuels ne présentent pas de danger, vous pouvez reprendre si le coeur vous en dit 3 semaines après l'accouchement. Une bonne partie des jeunes mamans attendent environ 1 mois et demi, et la fin des lochies pour reprendre. A savoir qu'il vaut mieux ne pas trop attendre car les craintes risquent d'être plus grandes.

A chacune de faire comme il lui semble le mieux à ce niveau-là! :)

ET ENFIN :

Prévoyez un rendez-vous avec votre gynécologue pour la consultation post-partum à la fin de ces 6 semaines. Si tout va bien, suite à cela, ne négligez pas la rééducation périnéale!! ;)


Si vous êtes actuellement enceinte et que vous souhaitez accoucher sans péridurale, vous trouverez ICI quelques conseils qui pourront peut-être vous aider. :)


NOTES :

(1) Merci à Sarah, pour la "recette" de sa sage-femme !
(2) Merci à Graciela, pour la "recette" de sa sage-femme !

Photo du haut : prise par BarbeDrue en 2006, région parisienne 

Partager cet article
Repost0
8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 21:14

  zzz 
- Article mis à jour le 17/12/19 -


Des choses que j'ai découvert au jour le jour. Et pourtant, je me croyais bien renseignée!!! ;) 

  • Le cinquième jour après l'accouchement est pour beaucoup de femmes le plus douloureux au niveau de l'épisiotomie ou de la déchirure, ce qui rend les mouvements assez difficiles. Ce fut le cas pour moi... Si j'avais su, j'aurais préféré être seule chez moi plutôt que d'enchaîner les visites..
     
  • Le premier mois, les progrès du bébé ne sont pas observables (ou très peu). Parfois, je me demandais si c'était normal que la poussinette ne fasse RIEN à part manger, dormir, faire ses besoins, pleurer, fixer le vague pendant des heures et parfois, nous regarder. Eh bien oui, c'est normal! :)
     
  • D'autre part, les 3 premiers mois sont épuisants et peu gratifiants pour tout le monde.
     
  • Parmi les choses très fatiguantes, les visites à la maison. Pour nous, c'était tous les jours pendant plusieurs semaines. Et nous rêvions d'avoir une journée tranquile, où nous aurions pu rester en pyjama, à trainasser. Mais nous n'avons jamais osé refuser les visites, même de la famille éloignée que parfois l'un de nous n'avait jamais rencontré auparavant.. A méditer pour la suite.. Je crois que désormais, je proposerai ma visite d'une façon un peu différente aux nouveaux-parents de ma connaissance! ;) 
     
  • Il n'est pas forcément nécessaire d'investir dans beaucoup d'habits pour le bébé. Prévoir surtout des bodys et des habits taille 1 mois. Pour le reste, voir les cadeaux reçus (on en reçoit plein plein plein), et compléter par la suite avec ce qui manque. Ca évite de se retrouver avec tous les habits en double..
     
  • Il n'est pas nécessaire d'acheter des peluches ou doudou pour le bébé, l'entourage s'en chargera...
     
  • Les nouveaux-nés de moins de 3 mois aiment les "bruits blancs" : le sèche-cheveux, l'aspirateur, la machine à laver, etc.. C'est vrai que j'avais remarqué que les premiers mois, la petite fleur s'endormait à chaque fois que je passais l'aspirateur. Si j'avais vraiment su le pourquoi du comment, je crois que j'en aurais profité davantage..
     
  • L'emmaillotage (Couverture d'emmaillotage Red Castle) peut sauver vos nuits, avant les 3 mois de votre bébé. Si j'avais su, nous n'aurions pas attendu que notre fille ait 1 mois et demi..
     

    Pour plus d'infos sur l'emmaillotage (usage, précautions...), lire mon article sur le sujet : ICI
  • Le transat peut vous permettre de prendre une douche sous la surveillance de votre bébé. Cela évite de se dépêcher d'y aller pendant qu'il dort et d'être interrompue en plein milieu par les pleurs d'un nourrisson qui se réveille... Je me rappelle de la poussinette dans son transat pendant que je me lavais, qui regardait béatement le rideau de douche aux dessins psychédéliques..
     
  • L'écharpe de portage permet de s'activer tout en portant son bébé, avec les mains libres!! Et les petits aiment trop ça!!
     
  • Les hauts "spécial allaitement" ne sont finalement pas si pratiques que ça.. On ne dirait pas que ceux qui les ont inventés les ont essayés!! Personnellement, je trouve bien plus facile d'avoir un débardeur sous un pull ou un t-shirt. Comme ça, on n'a pas le ventre à l'air quand on lève son pull. Un lange en tissu par dessus pour cacher ce qui dépasse, et le tour est joué!
     
  • Pendant mes trois jours de montée de lait carabinée, j'ai regretté de ne pas avoir fait un peu plus d'expression de mon lait de temps en temps pour me soulager et faciliter la tétée de la petite fleur. En plus, ça m'aurait permis de faire quelques réserves de lait au congélateur (qu'on peut conserver 6 mois!). > Après nouvelle expérience, je crois que ça ne sert pas à grand-chose. A l'arrivée du girafon, j'ai tenté de tirer mon lait pour me soulager de l'engorgement le jour de la grande montée de lait, et je n'ai pas réussi à tirer plus de quelques gouttes, qui ne m'ont pas vraiment soulagée...
     
  • La couleur jaune des selles des nouveaux-nés allaités est très difficile à faire partir des vêtements. En cas de couche qui déborde, il vaut mieux laver tout de suite à l'eau et au savon. Et si les couches débordent de plus en plus souvent, en général ça veut dire qu'il est temps de passer à la taille supérieure! ;) 
     
  • Les gens peuvent faire des remarques indélicates en ce qui concerne votre ventre qui n'est pas encore redevenu plat...


Je me rappelle le 5ème jour après mon accouchement. Je laisse quelques minutes la poussinette avec BarbeDrue, le temps d'aller faire deux ou trois courses. A la boulangerie, la vendeuse regarde mon ventre et me dit : «Ouh, ça pousse!». Un peu génée, je lui dit que j'ai accouché il y a 5 jours. Elle me répond, l'air très étonnée : «Ah bon?? Moi, quand j'ai accouché, mon ventre est redevenu tout plat le jour-même!». J'ai un peu grincé des dents mais j'ai pris sur moi pour rester zen.. 

Le lendemain, mon beau-père à la maison me regarde et me dit : «Tu as gardé un gros ventre, on dirait que tu es encore enceinte.»

Oui oui, ça fait toujours plaisir.. On est déja en train de se demander quand est-ce qu'on va le perdre, alors on se passerait bien de ce genre de remarques. Mais bon, il faut s'y faire!! ;)

 

  • Il est possible que votre nombril ne ressemble plus à grand-chose après l'accouchement... Et même une fois que votre ventre aura plus ou moins repris sa forme d'avant grossesse.. ;) Juste après l'accouchement, tout comme la linéa négra, votre nombril peut devenir tout noir. Cela s'estompe progressivement après la naissance.
     
  • Si vous aviez une linéa négra, elle deviendra presque noire après l'accouchement et prendra beaucoup de temps à disparaître. (plus de 5 mois pour moi). D'autre part, il est probable que votre ventre deviendra la partie la plus bronzée de votre corps, et le reste longtemps!
  • 
  • Un livre qui peut vous réconforter par moment si c'est votre premier enfant : 100 trucs et astuces pour survivre à l'arrivée de votre premier enfant 

 

 

Vous pouvez aussi lire mon article sur ce livre ICI

Partager cet article
Repost0
8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 15:27

P1020399.JPG
Si vous avez un chat (ou un chien), attendez-vous à toutes sortes de réactions lors du retour à la maison avec votre bébé...

Par mesure de précaution, ne laissez jamais votre enfant seul avec un animal. Même si c'est le chat ou le chien le plus gentil du monde, qui n'a jamais fait de mal à qui que ce soit, il reste un animal, avec un comportement qui peut être imprévisible. Mieux vaut donc ne pas prendre de risque inutilement.

Je vais parler ici plus spécifiquement des chats, vu que nous en avons justement un chez nous! ;)

Plusieurs réactions sont envisageables de la part de votre chat :

- Urine en dehors de la caisse, en particulier sur les affaires du bébé
- Vomissement
- Refus de s'alimenter
- En cas de terrain allergique, un exzéma se déclare chez le chat, qui se met à se gratter jusqu'au sang
- Evitement de la maman et du bébé
- Manoeuvre de dissuasion : souffle, crache
- Attaque du bébé ex :griffures (c'est un cas extrême, mais déja arrivé avec le chat acariâtre d'une connaissance..)
- Risque éventuel d'étouffement involontaire du bébé par le chat qui s'endormirait sur lui (jamais vu personnellement..) 

Chez nous :

Nous savions que notre chat avait peur des enfants et des bébés. Le chat étant très gentil, nous n'avions pas peur d'une attaque, mais nous ne savions pas vraiment comment il réagirait face à l'enfant..

Lorsque nous sommes rentrés de la maternité, nous avons posé le bébé sur le lit, et nous avons amené notre chat dans la chambre pour qu'il puisse observer la poussinette et éventuellement la renifler.

Je crois qu'au départ, il n'a pas vraiment compris de quoi il s'agissait. Il est venu en courant, a appuyé ses pattes avant sur le rebord du lit, et là, il est resté un instant figé. Ensuite, il a soufflé, et il est parti à toute vitesse dans le couloir, où il a vomi 3 fois.

Ensuite, pendant 1 jour et demi, il a refusé de s'alimenter. Je ne pouvais plus l'approcher, il avait l'air terrifié en me voyant.

Puis, trois jours après, il s'est un peu calmé, a recommencé à manger normalement, je pouvais à nouveau le caresser. Il restait méfiant avec le bébé, ne s'en approchait pas.

Il a fallu plusieurs semaines avant qu'il comprenne qu'elle était inoffensive et ne pouvait pas se déplacer seule. Ca l'a rassuré et depuis, ils cohabitent. :)

Pour vous aider (1):

1.) Une fois que la chambre du bébé est prête, même avant sa naissance, prenez l'habitude d'en fermer la porte et n'en laissez pas le libre accès à votre animal.
2.) Faites-lui tout de même visiter la chambre sous votre surveillance pour qu'il s'imprègne déja des nouvelles odeurs.
3.) Ne laissez jamais seuls l'animal et l'enfant dans la même pièce.
4.) En rentrant de la maternité, sous surveillance, laissez l'animal s'approcher du bébé et le renifler s'il le souhaite.
5.) Veillez à pouvoir maîtriser votre animal en cas de réaction négative.
6.) Ne forcez pas le contact, laissez les choses se faire petit à petit.  
7.) Gardez un moment pour votre animal (calins, jeux, etc..).
8.) Si la situation est difficile, pensez aux phéromones d'amitié pour faciliter l'acceptation de votre enfant.
9.) Lorsque l'enfant grandit, apprenez-lui à être doux avec l'animal et à le respecter.

Note : 

(1) Passage inspiré d'un article écrit par Bernard Lemelin, docteur en médecine vétérinaire, pour le site petitmonde.com (qui n'existe plus) 

Photo : prise par May en 2008, dans la chambre

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 14:36

P1030834.JPG

Voici un exemple de lettre type pouvant être utilisée pour déclarer la naissance de votre enfant à la sécurité sociale. Vous pouvez utiliser la même lettre pour la déclaration à la mutuelle, en ajoutant le numéro d'assuré.



Numéro d'assuré :
X XX XX XX XXX
Concerne : Déclaration de naissance de mon enfant + demande de rattachement à mon numéro d'assuré.

Madame, Monsieur,

Je vous informe par la présente de la naissance de mon fils (ma fille) Bébé XXX, le XX.XX.20XX. Je souhaite le (la) rattacher à mon numéro d'assuré social.

Je vous envoie ci-joint un acte de naissance de ma fils (ma fille), ainsi que les fiches de soins le (la) concernant. Je vous remercie d’avance de bien vouloir faire le nécessaire.

Dans cette attente, je vous adresse, Madame, Monsieur, mes salutations les meilleures. 





                                                   Signature

 

 

Partager cet article
Repost0